George SAND: Consuelo
Consuelo est une pauvre orpheline espagnole dotée d’une voix magnifique. Elle est l’élève, à Venise, du Porpora, l’un des maîtres de la musique concertante. C’est là qu’elle fait ses débuts, aux côtés d’Anzoleto, son fiancé. Mais le succès n’est pas toujours heureux. Avec lui s’en va l’insouciance de la jeunesse. Consuelo est courtisée, mais résiste aux avances de son séducteur. Blessée par les infidélités de son fiancé, la jeune femme s’enfuit. Un étonnant voyage commence alors qui conduira Consuelo au bout de l’art, de l’amour et d’elle-même en Bohème, dans le sinistre manoir des Rudolstadt, où le comte Albert, nature exaltée et fragile, abrite sa folie, puis à travers le Böhmerwald, en compagnie du jeune Joseph Haydn, à Vienne même et finalement à Prague, sur la route de Berlin.
(avis et impressions de lecture à suivre, dans quelques jours, après le résumé du second volume: La Comtesse de Rudolstadt ).
6 réflexions sur « George SAND: Consuelo »
Lecture terminée avec enthousiasme ! C’est vraiment un livre superbe, mêlant musique virtuose et sentimentalisme, très romantique mais ça vaut le coup de jouer le jeu.
Je suis très heureux de ton opinion sur ce livre. Je ne sais pas si tu as lu la Comtesse de Rudostadt. L’éclairage est différent. Mais cela vaut le coup également.
Je reviens sur ce blog pour revenir sur les notes que j’avais déjà parcourues plus rapidement. Je pense que ce livre-ci sera sans doute une de mes toutes prochaines lectures. J’aurai plus de temps à partir d’avril… je note donc et me réserve ce petit plaisir pour le printemps. Merci pour ces excellents conseils:)
Je compte le lire très bientôt, alors j’ai évité le résumé ! Je suis attirée par l’époque, le thème de la musique, les aventures d’une femme talentueuses… J’espère y trouver tout ça !
Je ne connais pas ce roman, il est tentant.
On ne lit pas assez George Sand. Et Consuelo vraiment permet de prendre la mesure du grand écrivain qu’est George Sand. Le second volume est un peu plus surprenant (résumé et commentaire d’ici quelques jours). Sauf si on est mélomane, peut-être. Mais ce roman d’aventures est d’abord, n’est-ce pas, un roman sur la musique. Il règne sur les deux cent dernières pages du roman, après les éclats baroques qui accompagnent le voyage de Consuelo, ou sa découverte des chants populaires de l’Europe centrale, une clarté, teintée de sentiment, quelque chose de mozartien. On peut aussi lire l’oeuvre plus simplement comme un roman d’aventures, comme un roman d’amour, ou comme un magnifique portrait de femme. Et comme George Sand sait remarquablement raconter les histoires, ces quelques mille trois cent pages qui constituent les deux volumes des aventures de Consuelo sont un vrai plaisir de lecture.