Anne PERRY: Le Condamné de Noël
Londres, 1868. Alors que la période de Noël commence, Claudine Burroughs ne se sent pas joyeuse à l’idée des bals sans fin, des obligations sociales et des évènements somptueux. Venir en aide aux femmes dans le besoin à la clinique Hester Monk lui a ouvert les yeux sur un autre monde, et le fait que son mari n’approuve pas ce choix la rend malheureuse. Mais les deux univers qu’elle côtoie vont bientôt se rencontrer. Lors d’un gala de Noël, une femme est brutalement battue, et il apparaît rapidement qu’il s’agit d’une prostituée invitée clandestinement par l’un des invités. Le poète Dai Tregarron, accusé d’être l’agresseur, prétend qu’il ne faisait que protéger cette femme contre la violence de trois riches jeunes hommes. Claudine croit en l’histoire de Dai, mais face au rang social qui joue en sa défaveur, comment peut-elle prouver son innocence sans tout risquer ? (4ème de couverture)
Le roman policier de Noël est un genre à part entière dont j’aime bien goûter les charmes à l’approche des fêtes. Anne Perry en a fait une série, publiant chaque année l’un de ses « petits crimes de Noël ». Celui de cette année nous entraîne, une fois de plus, dans la bonne société du Londres victorien. On y croise un poète débauché, une infirmière bénévole prête à se dévouer aux causes semblant perdues d’avance, un comptable ancien proxénète, et tout ce que Londres compte de bien, du moins en apparence. Tout cela est assez convenu. Mais j’aime bien ces petits livres à la couverture suggestive. J’aime ces histoires sans surprise, divertissantes, parce que sans recherche d’originalité excessive. L’un des charmes de ces petits Contes de Noël, tient à cette forme convenue, qu’on grignote comme une friandise en attendant Noël. C’est l’occasion, à mon tour, de vous souhaiter un
4 réflexions sur « Anne PERRY: Le Condamné de Noël »
C’est vrai que la période de Noël est propice à la jouissance de ces petits plaisirs convenus, prévisibles mais si doux. C’est peut-être parce que ça nous ramène à l’enfance 😉 Il est un peu tard pour te souhaiter un joyeux Noël mais encore possible de te souhaiter une bonne année !
Bonne année à toi aussi.
j’ai lu exactement le même pour le marathon de Noel mais ne l’ai pas chroniqué, trop tard ! Je ne suis jamais déçue avec Anne Perry, sûre de passer un bon moment.
J’ai le même problème que toi: je ne trouve pas toujours le temps de tenir à jour mes chroniques. Je n’avais pas lu de Anne PERRY depuis longtemps, depuis le temps en fait où j’ai découvert la série des Monk, et c’est vrai que c’est un plaisir de la lire.