James S.A. COREY: La Guerre de Caliban (The Expanse 2)

James S.A. COREY: La Guerre de Caliban (The Expanse 2)

« Sur Ganymède, un sergent des Marines de Mars assiste au massacre de sa section d’élite par un supersoldat monstrueux. Sur Terre, une personnalité politique de haut rang s’évertue à éviter un conflit interplanétaire. Sur Vénus, la protomolécule extraterrestre a investi la planète entière, générant des bouleversements mystérieux qui menacent tout le système solaire.

Pendant ce temps, à bord du Rossinante, James Holden et son équipage acceptent d’aider un scientifique de Ganymède à rechercher sa fillette kidnappée.

Ils l’ignorent, mais l’avenir de l’humanité tout entière pourrait bien dépendre d’une poignée de laissés-pour-compte du genre tenace qui pensent que l’univers leur doit des réponses, et de leur capacité à empêcher une invasion extraterrestre. Si, bien sûr, celle-ci n’a pas déjà commencé…« 

(4e de couverture)

Dans un avenir où l’humanité a colonisé le système solaire, le monde se divise en trois entités politiques : la Terre, dirigée par le gouvernement des Nations Unies, La République de Mars, et la Ceinture d’astéroïdes. Les relations entre ces trois entités sont tendues. La guerre menace entre la Terre et Mars, cependant que le Ceinture d’astéroïde, un réseau de cailloux et de bases spatiales ayant suivi la colonisation du système solaire, essaie de jouer sa partition pour s’émanciper de l’emprise des deux grandes puissances coloniales.

J’ai découvert la série The Expanse, comme beaucoup je pense, à travers la série télévisée diffusée sur Amazon Prime. Une série intéressante, qui croise géopolitique à l’échelle interplanétaire, enquête policière, et un bon space-opera, avec danse de vaisseaux dans l’espace et bonnes bastons intersidérales. Mais j’avoue me lasser vite avec les séries quand celles-ci sont trop longues. Donc, après avoir vu l’équivalent du premier tome (le découpage des saisons est un peu différent de celui des volumes), j’ai « zappé » pour ainsi dire sur les romans.

Sans partager l’enthousiasme qui entoure ces romans, peut-être un peu trop « fabriqués » à mon goût (ou rédigés en vue de la série et de sa scénarisation à venir), j’y ai passé un bon moment de lecture, en me gardant d’y chercher ce qu’on n’y trouve pas : The Expanse n’est ni Dune, ni Fondation ! Plus creusée dans les romans que dans la série, l’intrigue politique et géopolitique s’intercale cependant avec bonheur aux passages d’action. L’écriture polyphonique soutient agréablement le récit. Et les rebondissements (notamment un bon plot twist final dont je ne dirai rien pour ne pas éventer le plaisir) me feront revenir assez vite, je pense, à découvrir la suite de ce space opera décidément bien ficelé pour occuper avec plaisir quelques bonnes soirées d’hiver.

« Nous sommes tous des traîtres, à présent.
Ah ! S’exclama la vieille dame. Seulement si nous perdons. »

2 réflexions sur « James S.A. COREY: La Guerre de Caliban (The Expanse 2) »

    1. Prévois-toi un beau moment de lecture, si du moins tu n’en attends rien de plus qu’une bonne détente – ce qu’on demande au fond à un space opera. Tous les ingrédients du genre y sont. Bon week-end à toi aussi!

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